On parle de nous dans la Voix du Nord

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Voici un article de la Voix du Nord du 8 février 2017, rédigé par Melle Chupin, à propos de notre équipe et du TNLA. Remarquez le sourire d'Ilone ! lol.

Cliquez sur l'image pour le lire.

https://drive.google.com/file/d/0B_gP918H2-P4NG1CSGZwOVBPa1E/view?usp=sharing

Dernière répétition en groupe avant notre semaine de stage et les vacances

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La semaine prochaine, nous sommes en stage, et ensuite viendront les vacances scolaires. Nous profitons de ces derniers instants ensemble pour fignoler notre sketch de présentation de la vache. On modifie certaines phrases, on ajoute du texte.


Nous en profitons aussi pour répéter à haute voix, en nous mettant le plus possible en situation. Notre petite expérience d'"acteurs" pour la vidéo nous permet déjà de nous mettre un peu dans la peau de nos personnages, on essaye de porter la voix, et de faire des gestes qui se verront de loin !

Pendant les vacances, nous avons prévu de répéter le plus souvent possible notre texte.

Nous sommes impatients que les 3 semaines soient passées pour prendre la route du SIA 2017. Vivement le passage à l'action !


On a entendu dire que...

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Nous avons entendu dire que notre vache Ilona serait prise en charge par une commissaire priseur et vendue au Salon International de l'Agriculture de Paris ! Au cas ou cette info en serait une vraie, et non de l'intox, nous vous donnons rendez-vous au 5 mars 2017, le matin (car nous n'avons pas l'heure exacte !), sur le grand ring. Nous devrions à cette date avoir plus d'éclaircissements à ce sujet...

Ilona est une vache sympa et en bonne santé ! Venez nombreux !!
D'ailleurs, nous aussi on est sympa, on ne mord pas !



Bises de toute l'équipe TNLA 2017 de Radinghem.

Tournage mouvementé de notre vidéo pour le TNLA !

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Le TNLA comprend, dans l'épreuve de "communication", le tournage d'une vidéo de 3 minutes maximum qui doit, comme le blog, présenter notre Région (donc... Les Hauts-de-France, département du Pas-de-Calais), notre village (donc... Radinghem, impressionnante métropole de 300 habitants), notre lycée (donc... en langage compliqué, le Lycée Général et Technologique Agricole public du Pas-de-Calais - site de Radinghem - à vos souhaits), et ses formations (donc... euh non c'est trop long, on vous invite à aller voir l'article sur nos formations !).


Le choix de l'humour : la Septième Compagnie.

Après nous êtres réunis pour réfléchir au contenu de notre petit film, nous nous sommes mis d'accord sur une sorte de fil conducteur : la Septième Compagnie ! On voulait se baser sur un film. Après avoir hésité pour Stargate, car les toits de notre lycée ressemblent beaucoup aux vaisseaux Goa'uld, notre choix s'est porté sur ce classique comique du cinéma français, qui est une parodie de la seconde guerre mondiale. Vous savez : "J'ai glissé chef !", célèbre réplique du soldat Pithivier, joué par Jean Lefebvre ?

Mais où trouve-t-on des vêtements militaires ?

Nous avons mis plusieurs semaines à trouver des uniformes, du matériel et des casques à la fois Français, si possible en rapport avec le tout début de la guerre, vers 1940, et Allemands. Nous sommes passés par des associations, des collectionneurs. Nous remercions d'ailleurs la Coupole d'Helfaut, et Quentin, le fils de notre secrétaire vie scolaire bien aimée, un passionné du monde militaire, notamment la guerre 1914 - 1918.


Pas facile de tourner un film !

Le tournage est basé sur une poursuite. Les Allemands poursuivent les Français qui se réfugient dans le lycée de Radinghem. Bien entendu, chaque lieu principal "visité" entraine une scène comique (enfin, on l'espère lol !). Le tout est d'informer tout en mettant le plus possible d'humour dans le film.

Pas facile d'être acteur, ou metteur en scène ! A la fin du tournage, tout le monde était bien fatigué.
Eh puis le montage non plus, ce n'est pas facile. Nous avons trop de scènes, Il va falloir couper. Nous allons faire deux versions, une version courte de 3 minutes, et une version longue, pour que nous puissions avoir un souvenir de toutes les parties de fous rires que nous avons vécues pendant le tournage.

Nous espérons que ce petit film amateur vous plaira. Il n'est pas parfait, mais croyez-nous, il a été fait avec passion et bonne humeur !

Ca y est : Ilona marche au licol, et de mieux en mieux !

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Après de nombreuses heures d'entraînement, ça y est, Ilona marche correctement au licol !
Plus besoin de la pousser gentiment, on lui met le licol, serré ni trop ni trop peu, en essayant de notre vache ait bien la tête haute.

Ci-dessous, un petit film de notre entraînement.


On prend de plus en plus plaisir à s'entraîner, en plus la tension monte puisque le Salon de Paris se rapproche ! Nous avons vraiment hâte d'y être.

Bon allez, maintenant direction le CDI du lycée pour bosser notre sketch de présentation d'Ilona pour le grand ring. Bonne journée (ou soirée) à toutes et tous !

Une super soirée de Noël !

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Le jeudi 15 décembre a eu lieu notre soirée de Noël. C'est toujours un moment très attendu car cette soirée permet de se défouler en dansant, mais aussi, juste avant, de faire des animations : sketchs, photos avec la mère et le père Noël, chansons...

Et bien entendu, l'incontournable concours des Miss et Misters Radinghem, qui consiste, comme vous l'aurez compris, à élire, dans les candidates et candidats inscrits, les deux élèves les plus "appréciés".


Une fois le spectacle de Noël terminé, après les photo de groupes prises en compagnie du Père Noël et de sa femme, nous nous dépêchons de manger pour pouvoir le plus vite possible aller danser ! Ambiance de fous assurée, surtout quand les surveillantes et surveillants, en même temps que des profs, se joignent à nous !!











 



Bientôt un article dans la Voix du Nord

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Le journal local La Voix du Nord nous a contacté pour nous interviewer dans 15 jours, la semaine du 1er février. C'est un grand honneur et nous les remercions d'avoir pensé à nous et au TNLA !

Rendez-vous dans quelques jours... nous vous tiendrons au courant de la parution de l'article.

Bises tartous !!!

La contention ... attention !!!

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La contention fait partie des épreuves du TNLA. La contention, c'est attraper et manipuler les animaux en toute sécurité pour les immobiliser, afin d'effectuer un soin, une vérification, un diagnostic ou de mettre en œuvre un traitement. 

Le matériel utilisé pour la contention de vache est le suivant : une longue corde, 2 petites cordes, 1 bâton de 2,5 m. Pour manipuler la bête, il faut accrocher les cordes sur les barrières pour éviter qu'elles ne traînent par terre.


Comment manipuler en sécurité ?

Tout d'abord, pour manipuler en sécurité, il faut porter des EPI (équipement de protection individuel) comme les chaussures de sécurité, la combinaison et des gants pour ne pas se brûler les mains.

Pour plus de facilité, il faut être calme mais toujours rester concentré et vigilant. Pour éviter de se prendre des coups de pattes, il faut se coller sur l'épaule de la bête et toucher l'épi le plus proche des épaules.
 




La manipulation

On prend la longue corde, on la met sur le bâton en formant un lasso. Ensuite on s'approche doucement pour attraper la vache. Une fois prise, nous faisons un frein puis nous approchons au plus près la bête de la barrière. Ensuite, on fait un nœud de barre

On reprend la petite corde pour la passer autour de son cou, afin de faire un nœud anti-étranglement. On le rattache à la barrière toujours avec ce nœud de barre. C'est alors que l'on enlève la grande corde qui ne sert plus à rien. Une fois enlevée, on prend la 2ème petite corde pour créer un licol

On retire ce licol puis on lui crée un autre licol en 8 avant de retirer le collier anti-étranglement. On tire sur la corde qui constitue le licol en 8 et l'on peut alors s'éloigner. 



Attention : c'est en retirant le licol de la bête que l'on peut se blesser, il faut être très prudent. 

Nos vaches et leurs cartes d'identité

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Les vaches avec lesquelles nous nous entraînons pour le TNLA (nous les faisons marcher pour l'épreuve de la présentation sur le ring) s'appellent Ilona et Image. Elles possèdent chacune un passeport et un certificat de parenté.


Traçabilité : 

Depuis plus de 10 ans, l'identification des bovins est obligatoire dès leur naissance. Cela permet une meilleure tracabilité des animaux. A la naissance, une déclaration est faite auprès d'un organisme : l'EDE (Etablissement Départemental de l'Elevage). On donne le nom et le numéro de l'animal, sa filiation et ses conditions de naissance.

Carte verte et carte rose : 

Dans les trois jours, l'EDE édite un passeport de couleur rose (photos ci-dessous, bon même si là, elles sont en noir et blanc ! lol). En même temps, une attestation sanitaire appelée aussi carte verte est jointe à la carte rose. Son but est de confirmer que le cheptel n'est pas malade (leucose, brucellose, tuberculose, varron) après analyses.



Les cartes rose et verte sont expédiées par l'EDE à la ferme où elles seront archivées. Dans un même temps, deux boucles sont posées sur chaque oreille de la vache avec le numéro déclaré.

Rassurer le consommateur :


Enfin, durant toute la vie de l'animal, toutes les maladies, traitements, intervention du vétérinaire sont consignés dans un registre (le carnet sanitaire). Ce classeur est composé d'une fiche par animal repérable grâce au nom et numéro de la vache.

L'objectif prioritaire de cette démarche est de rassurer les consommateurs sur la provenance des produits carnés et laitiers qu'ils vont consommer plus tard.



La préparation d’un bovins au concours

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Bonjour, je m’appelle Baptiste Flippe je suis en classe de première CGEA au lycée agricole de Radinghem en région Hauts-de-France dans le Pas de Calais. Après avoir participé à Terres en fête, j’ai le plaisir de pouvoir participer au TNLA avec une vache du lycée. 


Comment se déroule la préparation à un concours ?


Imaginez, vous devez préparer une vache à un concours ! ...

Pour les concours, il vous faut une bête en bonne santé, pas trop avancée dans sa lactation ni trop proche du vêlage.

Ne pas prendre une bête trop en état pour garder le côté laitier mais être dans l’excès inverse pourrait poser problème car la bête pourrait paraître fragile.

Prenez une bête qui n’a pas de problème au sabot ou aux membres pour permettre d’avoir une démarche correcte. En cas de problème des soins sont possibles.

Préparation

La bête doit être lavée quelques heures avant la tonte pour permettre d’avoir une bête sèche qui vous permettra d’effectuer une tonte la plus homogène possible (clippage).

Plusieurs lavages sont utiles au renforcement du poils.

La bête doit être préparée des sabots à la ligne de dos en gardant une bête la plus naturelle possible tout en mettant sa fonction en avant.



Dressage

La bête doit savoir marcher correctement au licol pour la présentation au concours, cela se réalise en plusieurs étapes répétitives.

Plus les bêtes sont habituées à marcher jeune, plus la tâche est facile par la suite.

Après quelques séances, quand la bête réagit au licol, il faut savoir la faire marcher tête haute (au niveau de l’épaule), avancer lentement jusqu’à ce que l’animal soit éduqué.

Il vous faudra du temps et de la patience pour ensuite la faire marcher à la vitesse du ring, s’arrêter, se placer, placer les membres en position voulue pour pouvoir rendre le travail plus agréable une fois sur le ring.

Le lycée

Le lycée nous permet de participer à plusieurs concours de bovins comme le Départemental Prim’holstein, Terres en fête, le TNLA au salon de l’agriculture à Paris. Cela nous permet de plus être en rapport avec les concours et nous motive donc à amener d’autre critères pour s'améliorer, par exemple la génétique dans les exploitations.

Nous partons plusieurs jours en fonction des concours. Arrivés sur place nous restons avec la vache, il y a une bonne entente avec les autres éleveurs.

Les concours m’ont permis de voir les salons sous différents points de vue (sans public, plus calme, entre éleveurs…), et pas seulement les préparations et les présentations.

Travail autour de la vidéo pour présenter le Lycée

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Parmi les épreuves de communication du prochain TNLA, nous devons créer une vidéo d'environ 3 minutes pour présenter notre région, le lycée, ses formations, etc...

Nos avons trouvé un fil conducteur pour cette vidéo,.. Un indice : "j'ai glissé chef !". Ahhhhhh mais on ne vous en dira pas plus pour l'instant lol !


Sur ces photos , vous pouvez nous voir en train de bosser sur le scénario, et nous essayons de faire une sorte de "story-board" pour connaître précisément les différents plans du film.



Le tournage va bientôt avoir lieu, il va falloir faire appel à nos talents de comédiens. Fous rires assurés. Nous espérons que cette vidéo vous plaira !

Boostez le potentiel de votre troupeau

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L’insémination artificielle, c’est un moment important, le point de départ pour préparer une nouvelle lactation. Le bon accouplement de la vache sera la clé de la réussite. C’est une technique menée aussi au lycée de Radinghem, que nous avons déjà vue pratiquée.
 


Bonjour je m’appelle Camille Dontgez je suis actuellement en 1 ère Bac Pro CGEA à Radinghem. Je vais vous présenter le bon fonctionnement de l’insémination.

Le principe de l’insémination

Après avoir détecté la chaleur, je peux procéder à l’insémination artificielle à l’aide d’un cathéter qui va déposer la semence dans les parties utérines des voies génitales.

Il me faut sortir la paillette choisie de la cuve à azote liquide où elle est stockée. Afin de la ramener à température ambiante. L’insémination doit être faite dans un environnement calme et familier de l’animal pour ainsi éviter tous stress.

« Il m’est difficile d’obtenir une pleine réussite à chaque insémination. Face à cela je souhaite mettre toutes les chances de mon côté en étant vigilante sur les critères comme le moment précis de l’IA, l’hygiène et la contention. »
 

L’insémination artificielle est très développée en élevage laitier, elle représente 90 % des vêlages. C’est un moyen d’augmenter les performances du troupeau, car je peux intervenir sur les critères à améliorer (production, taux, morphologie,…) par le choix des taureaux.

Je peux m’appuyer sur l’aide d’outils comme le contrôle laitier, le pointage, l’accouplement pour choisir ces critères.

L’objectif est d’obtenir en moyenne un veau par vache et par an. Cela correspond à un intervalle vêlage vêlage de 365 jours.

L’utilisation de semences sexées peut-être une solution pour m’assurer un nombre de génisses de renouvellement suffisant. Le point négatif reste le coût plus élevé de la paillette.


Vos commentaires me permettent d’approfondir mes connaissances sur ce thème !
N’hésitez pas à argumenter sur le sujet. Cet article ne demande qu’à être partagé et commenté !!

Camille Dontgez