L’enrubannage d’herbe

La récolte de l’herbe est un course contre la montre, la première coupe est celle qui aura un meilleur rendement. L’enrubannage est plus stable que l’ensilage il se conserve mieux, il offre un fourrage des plus efficaces en valeur alimentaire comme le temps nécessaire pour la récolte mais il a un inconvénient parce que son coût est très élevés.



Avant d’être une période de travail intense, je trouve que la période des fenaisons est l’une des meilleures périodes de l’année. C’est l’arrivée du beau temps, on passe de nombreuses heures a travailler dans les prés.

L’année peut se dérouler correctement sans aucun problème, ou être une année catastrophique ! Pour mon cas la saison des foins s’est presque bien déroulée, j’ai eu le problème de deux fuites d’huile hydraulique, c’était une véritable perte de temps et le travail s'est prolongé tard dans la soirée. Heureusement que le temps ne s’est pas dégradé !

Plus l’herbe avance en maturité, plus la qualité intrinsèque du fourrage diminue rapidement.Cherchant le meilleur compromis entre date de récolte et qualités nutritionnelles, l’herbe doit être coupée à 6-8 cm du sol, au plus tard début floraison.

Pour l’ensilage comme pour l’enrubannage, la première coupe devra être effectuée début épiaison. A partir de ce stade, une attention particulière doit être apportée au fourrage en fonction de son devenir. La voie sèche exige une plus longue phase de séchage au champ pour obtenir les 75 % de matière sèche MS. En revanche, l’enrubannage requiert idéalement 50 % de MS tandis que l’ensilage peut être réalisé entre 15 et 30 % de MS. Pour les voies humides, c’est ici que se joue la qualité de conservation du fourrage.

- La teneur en Ms (matière sèche ) : il faut viser aux alentours de 50 %. Autour de 70 %, les risques de développement de moisissures sont élevés. Mieux vaut récolter un fourrage humide, mais qui n’a pas reçu la pluie, que d’attendre que le fourrage sèche au risque que des précipitations.

- Côté pressage : les balles doivent être les plus régulières possibles pour faciliter l’enrubannage et le stockage. Par conséquent, il faut adapter au préalable la largeur de l’andain à celle de la presse. Les balles doivent être denses pour éviter toute déformation préjudiciable à la qualité de conservation.

- Le lieu de stockage : doit être propre et facile à surveiller. Le stockage à l’abri n’est pas nécessaire sauf intempéries extrêmes (neige). Méthode de stockage : entreposer les balles sur leur face plane, sur un seul niveau si les balles sont très humides. Le film permet d’annoter les balles pour améliorer leur traçabilité et spécifier tout problème.

Benoit fournez.

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